Il fallait pas attendre beaucoup de temps après le 14 Janvier pour constater que le sport national n'était plus le foot mais la chasse aux sorcières.. entre autres.
La première étape consistait à voler et saccager les luxueuses demeures des Trabelsi et Materi, la deuxième à faire virer à coup de pieds dans le cul des directeurs et autres responsables mauves, alors que la troisième était de récupérer son dû.
Cette dernière étape englobait aussi les sociétés qui avaient "acceptées" le clan et celles obligés de faire avec une concurrence déloyale. C'est ce qui s'est passé ces derniers jours avec le groupe Sodexo Tunisie qui a dû s'expliquer sur ses relations professionnelles avec la famille Mehrezi-Trabelsi après les protestations de ses concurrents Servimax, Joker et Bonus.
" Elle nous a poussé à vivoter "
C'est ce qu'avait déclaré Témime Lahzami, propriétaire de Bonus, sur les colonnes du journal Le Temps, affirmant aussi que la société en question profitait du pouvoir de Samira Trablesi pour récupérer les plus gros marchés sans passer par les appels d'offres.
Graves accusations en somme qui ont poussés Sodexo Tunisie à réagir rapidement à ce qu'ils appelaient une "campagne de dénigrement relatée par certains médias en Tunisie" à travers une conférence de presse, des interviews, des déclarations radios et même des actions sur les réseaux sociaux.
La multinationale détient 82,5% de sa filiale tunisienne
La première action était de donner une conférence de presse pour faire le point sur la question en présence du porte-parole de la multinationale M. Jean Dewailly et du Directeur Général de la filiale tunisienne M. Slim Ben Ammar.
Ce dernier a affirmé que Sodexo détient 82,5 % de Sodexo Tunisie et dispose ainsi du contrôle total sur son activité, la famille Mehrezi n'ayant que les 17,5 % restants et n’ayant jamais intervenu dans la gestion ou les conduits de la filiale Tunisienne du groupe. La meilleur des preuves qu’affiche aujourd’hui Sodexo c’est le maintient quasi intégral de ses clients et de son réseau de restaurants, qui bien sur n’ont pas été dupes et lui sont resté fidèles.
Ces parts seront probablement nationalisés ou rachetés par la société mère selon M. Dewailly
Les réseaux sociaux pour réagir instantanément
Facebook et Twitter permettent actuellement à la société Sodexo Tunisie d'interagir avec ses consommateurs et diffuser une information fiable. Et si pour le réseau favoris des tunisiens ça à l'air de bien fonctionner, ce n'est pas vraiment le cas pour le site de micro-blogging où les tweets se font timides.
Il est clair maintenant que le plus dure pour Sodexo Tunisie sera de poursuivre sa communication 2.0 efficacement... contrairement à ses concurrents.
1 commentaires:
08/10/2015 13:14
Eh bien, riche créativité et surtout une belle source d'infos, merci à vous et continuez de nous enrichir, belle journée à vous
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