L'Agence Tunisienne d’Internet
(ATI) & Meninx Technologies Data Centre (MXT) annoncent un partenariat public-privé
qui porte sur :
- Le renforcement et la participation active au
déploiement en Tunisie du Protocole Internet dans sa version 6 (communément
appelé IPv6). En effet, l'ATI en qualité de point d’échanges Internet de la Tunisie (TunIXP) et Meninx
Technologies, en qualité de concepteur
et opérateur du Premier Data Centre Privé, œuvreront à assurer un meilleur
adressage en IPv6 des sites tunisiens qui seront hébergés dans le nouveau Data
Centre de Meninx implanté à Enfidha.
- L'adhésion de MXT - identifié par l’AS 37504
assigné par l’Afrinic - en tant
que nouveau membre de la plateforme d’échange de trafic internet tunisien –
TunIXP de l'ATI.
- L'hébergement à Meninx Data Centre d'une copie
secondaire du DNS tunisien en vue d'améliorer l'offre d'hébergement sécurisé
d'applications et de sites web en Tunisie avec garantie de performance et de haute
disponibilité.
L'ATI et Meninx Data Centre ont
l’ambition, via ce partenariat, de faire de la Tunisie un carrefour d’échanges
entre les opérateurs, les acteurs du Cloud et les acteurs des technologies de
l’information et de la communication en général.
A propos de Meninx Technologies (MXT) :Meninx Technologies, concepteur et opérateur
du Premier Data Centre Privé & Neutre de Tunisie caractérisé par :
Une connectivité haut-débit
avec redondance des liens.
Des sites ultra sécurisés
selon les normes internationales : détection d'intrusions,
vidéosurveillance, contrôle d'accès biométrique & divers mécanismes de
contrôle des conditions d'hygiène et de sécurité ;
Des équipements et circuits
d'énergie et de climatisation redondants garantissant une continuité de service
optimale ;
A propos
de l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) : L'Agence Tunisienne
d'Internet est le point d’échanges Internet de la Tunisie (TunIXP) et assure la
gestion technique des noms de domaines et de l'adressage IP.
L’exposition de groupe « Politiques » est une initiative propre à plusieurs artistes dans le but de proposer et d'exposer chacun ses travaux individuels mais dans un cadre commun lié à tous à savoir la situation politique, sociale et économique actuelle.
Ces artistes sont :
Nidhal Chamekh, Ymene
Chetouane, Fakhri El Ghazel, Maher Gnaoui, Malek Gnaoui, ismaël,
Atef Maatallah et Ibrahim Màtouss. Ils présenteront des travaux de peinture, céramique, dessin, photographie, street-art et de vidéos inédits.
La remise en cause de l’ordre politique
(social ou moral) établi passe aussi par la remise en cause de l’ordre
esthétique. L’ « engagement » ne se construit pas par l’énoncé d’un
discours démagogique ou par l’édification d’un mythe de la contestation,
mais bel et bien par la déconstruction des discours et la construction
des formes.
Bref retour sur ce qui s’est passé en Avril comme faits allant à l’encontre de la liberté d’expression entre volonté politique, incompétence des concernés et "initiative" de la société civile.
La fête des martyrs s’est transformé en une épreuve de force et un abus de pouvoir des hommes du Ministère de l’Intérieur. Comme deux jours auparavant pour une manifestation des chômeurs, celle du 9 Avril a aussi été dispersée à coups de lacrymogène, bastons et insultes. Les journalistes étrangers y ont aussi trouvés leur compte.
La raison ? Cette fameuse décision d’interdire toute manifestation à l’avenue Habib Bourguiba prise par Ali Larayedh, une décision au vue de la justice légale mais incompréhensible au vu de la situation particulière du pays et des arguments avancées par le ministre de l’intérieur.
S’en est suivi tout une semaine de folklore au sein de l’Assemblée Constituante et une ridicule histoire de Cocktails Molotov.
11 avril – Mauvais timing pour le boycotte ?
Suite à l’agression subie par les représentants des médias, il a été décidé auprès du syndicat de boycotter les travaux du ministre de l’intérieur pendant une semaine (je ne sais plus s’ils ont tenu parole ou pas) et la non diffusion de l’intervention de Ali Larayedh à l’Assemblée Constituante.
La politique de la chaise vide ne donne pas forcément de bons résultats..
15 avril – Le journal de 20h ne se mouille pas
A Radès Cité Mileha, il y a eu une manifestation suite aux résultats d’un concours et du grabuge de la part de délinquants en manque d’adrénaline. Et comme d’habitude, la police ne s’est pas fait priée pour tabasser tout ce beau monde.
Le journal de 20h de la TTN décide de ne pas approfondir le sujet et de pondre un résumé de moins d’une minute. Heureusement que Radio Kelima était là pour nous fournir un reportage objectif ( pour les uns) et une version des faits (pour les autres).
16 avril - Injustice ou coup de pub ?
Le journal électronique Espace Manager s’est retrouvé devant la brigade économique et financière suite à la publication d’un article. L’interrogatoire a eu lieu le lendemain mais on ne connait toujours pas les tenants et les aboutissants de cette histoire.
16 Avril – Un Larayedh en cache un autre - S01E01
Mais
là c’est pour une affaire de privatisation des médias et non pour une
question de répression. Ameur Larayedh a en effet menacé sur le
plateau de la télévision nationale de céder les médias
publics au capital privé.
18 avril – Rached Ghannouchi rajoute une couche - S01E02
Deux
jours après, c’est la publication sur un quotidien qatari de la
déclaration de Rached Ghannouchi qui vient confirmer les propos de Ameur
Larayedh. Il considère que des mesures radicales doivent être
appliquées dans le domaine de l’information, poussant le bouchon de la
bêtise encore plus loin en déclarant "pourquoi les régimes démocratiques
maintiendraient-ils des médias officiels ?"
«
- Toutes les expériences auxquelles l’INRIC a eu accès en
matière de réforme de l’information attestent que les pays démocratiques
préservent et renforcent leurs médias publics et surtout leurs médias
audiovisuels. C’est le cas, notamment, de l’Afrique du Sud, des
Etats-Unis d’Amérique, des pays de l’Union Européenne et de l’Australie.
- Aucun
de ces pays ne dispose de « médias officiels ». Bien au contraire, ils
sont tous passés de l’information gouvernementale vers des médias de
service public qui contribuent, grâce à leur indépendance et leur
neutralité à l’égard de tous les centres de pouvoir, à développer la
conscience du citoyen quant à l’importance de la démocratie et du
pluralisme dans la garantie d’un avenir meilleur pour leurs peuples.
-
Les pays qui ont vécu la même expérience de transition
démocratique que la Tunisie, à l’instar du Portugal, de l’Espagne, de
la Pologne, de la Tchéquie et de l’Indonésie, n’ont pas cédé leurs
médias audiovisuels publics au capital privé, malgré leur rendement
discutable, le manque de compétence de leurs professionnels, et les
critiques virulentes qu’ils adressaient à leurs gouvernants pendant les
premières années de la transition. Les dirigeants de ces pays n’avaient
pas hésité, comme c’est malheureusement le cas actuellement en Tunisie,
à promulguer les législations nécessaires à l’organisation du secteur
de la communication audiovisuelle, conformément aux critères et aux
standards internationaux en matière de liberté d’expression. »
Mais
le mal a déjà été fait. Les fidèles serviteurs du Cheikh se sont
empressés d’appliquer la volonté « divine » devant le bâtiment de la
télévision nationale ..
18 avril – Media, bis repetita
Cette fois ci, c’est à Bardo lieu de l’Assemblée Constituante où la manifestation a pris place pendant quelques heures pour demander le départ du directeur de la télévision. Le forcing se fait de plus en plus grand, en toute impunité.
19 Avril – Reprise du procès de Nessma TV
Important dispositif de sécurité pour cette troisième audience d’un procès qui ne devait pas avoir lieu et qui partage entre les partisans pour une liberté d’expression et les contre tout atteinte au sacré religieux. Un des avocats de la partie civile a même jugé que Nabil Karoui est passible de la peine de mort.
Il doit être déçu par le jugement rendu le 03 Mai: Amende pour Nabil Karoui de 2400 DT, et pour Nadia Jalel et Hedi Bougnim de 1200 DT.
L’accusation retenue est la « perturbation de l’ordre public et l’atteinte aux bonnes mœurs », alors que celle concernant « l’atteinte aux valeurs de la religion » n’a pas été retenue pour des raisons procédurales.
21 avril – On fête la "Saint Dilou" - S01E03
Quelques jours après, le porte parole du gouvernement a nié (comme d’habitude) la volonté de cette dernière de privatiser les médias publics.
Ghanouchi qui met le feu au poudre avec deux ou trois autres acolytes et/ou ministres, Dilou qui vient éteindre le feu : stratégie de diversion appliquée à maintes reprises depuis des mois déjà.
23 avril – « A vendre » S01E04
L’écrito qui a précipité la fin de ce rassemblement de près de deux mois, rendu légal par le procure de la république pour son caractère pacifique. Insultes, agression et intimidation entre les deux camps. Le même procure demande l’arrêt immédiat de ce regroupement, se rétracte ensuite pour leur donner 48h puis 24h, pour enfin lever le sit-in après négociation avec .. Enahdha et ses sit-ineurs !
24 avril – Habib Belaïd « dégagé »
C’est à travers son chauffeur que Habib Belaïd a appris son remplacement à la tête de établissement de la radio nationale par Mohamed El Mouaddeb, un technicien et non un journaliste.
Personne du gouvernement n’a cru devoir me prévenir à l’avance, ne fut-ce que par un coup de fil.
La nomination officielle datait du 17 avril alors que le décret portant la nomination a été publié sur le Journal officiel de la république tunisienne (Jort) le 20 avril.
En protestation à cette décision, des directeurs ont démissionné de leurs postes. Par principe ou pour anticiper un éventuel coup du pute de Jebali ?
26 avril – Petits meurtres entre amis ..
Désigné par Jebali pour chapeauter la ligne éditoriale du journal de 20h, Said Khezami a surpris plus d’un à travers cette déclaration où il confirmait que le parti Enahdha veut utiliser la TTN pour commencer d’or et déjà sa campagne présidentielle..
Retour sur les déclarations de Sergey Brin concernant la liberté d'internet et sur la montée en puissance du parti pirate en Allemagne et en Autriche.
Le parti pirate hisse un peu plus haut son drapeau
Le parti pirate autrichien a décroché un siège de conseiller municipal à Innsbruck lors des dernières élections grâce à ses 3,81%, soit à peu près 1 800 voix. A l'approche des élections régionales et législatives de l'année prochaine, l'optisime est donc de mise au sein du parti défenseur des libertés numériques, de la légalisation du
partage d’œuvres sur Internet et pour une plus grande transparence de la vie
démocratique.
Quelques semaines auparavant, c'est le parti pirate allemand qui a enregistré une nouvelle victoire en accédant à l'assemblée régionale dans Le Land de Sarre (7,4% des voix soit 4 élus), un an après avoir fait la même chose à Berlin avec 9% des voix soit 15 parlementaires. Fort de ses 24 000 membres et de 13 % d'intention de vote, ce mouvement est parti pour durer, annonciateur comme il est d'un mouvement de fond au niveau national. Prochaine étape, entrer dans le parlement national - Bundestag - en 2013.
En France, le parti pirate a lancé son site en prévision de la campagne pour les législatifs de juin 2012 et espère connaitre son premier député à l'Assemblée Nationale. Le mouvement propose un programme qui combine entreles préoccupations traditionnelles du Parti Pirate liées à la censure, la légalisation du partage, la légalisation de la copie, la défense du droit à l'anonymat, la protection de la vie
privée, contre le fichage abusif, la garantie
de la neutralité des réseaux, etc .. et des thématiques annexes,
comme l'indépendance de la justice, la
promotion des énergies alternatives au nucléaire, la comptabilisation
du vote blanc, etc ..
Pour rappel, le parti pirate suédois qui a été crée en 2006 a pu en trois ans envoyer un député au parlement européen après avoir glané 7% de voix dont 19% chez les 18-30 ans, soit le premier parti chez les moins de 30 ans.
Sergey Brin : "Facebook et Apple menacent la liberté d'Internet"
Le mot a été lâché il y a une dizaine de jours sur Guardian.co.uk par le co-fondateur de Google, associant ces deux concurrents à des pays ennemis du web, Chine et Iran entre autres.
Avec leurs propres plateformes,Sergey Brin considère que Apple et Facebook contrôle l'accès à l'information à leurs utilisateurs (internautes et moteurs de recherche) et sont entrain de "morceler" le web. Et qui dit information, dit récupération par les moteurs d'indexation de Google et donc un manque à gagner pour la firme.
Sergey Brin a ensuite apporté via son profil Google+ quelques précisions par rapport à ce qui a été publié dans l'article.
« Je ne pense certainement pas que ce problème équivaille à la
censure des gouvernements. En plus, j’ai beaucoup d’admiration pour deux
des entreprises dont nous avons discuté, Apple et Facebook. J’ai
toujours adoré les produits Apple. En fait, j’écris ceci depuis un iMac
et j’utilise un clavier Apple que je chéris depuis sept ans.
De la même
façon, Facebook a aidé à connecter des centaines de millions de
personnes, a été un outil clé pour l’expression politique et un
instrument du Printemps Arabe. Ces deux entreprises ont contribué à la
circulation libre de l’information autour du monde. »
#doh!
+10 millions pour Instagram
Le lancement de la version Android, cumulé à la médiatisation de son rachat par Facebook, a fait gagné 10 millions de nouveaux membres en l'espace de 10 jours. Ils sont désormais 40 millions à disposer de l'application sur leur smartphone.
Les 5 millions de photos traitées chaque jour et le
milliard de photos publiées depuis son lancement sur iOS devraient tout naturellement augmenter, de quoi peut-être
envisager de rentabiliser à terme le milliard de dollars dépensé par
Facebook. Reste à savoir sous quelle forme publicitaire.